Le centre-ville de Lille, de 1870 à nos jours

Hôtel du Lombard (1888)

[before-after width= »512px » viewer_position= »left » offset= »0.5″ overlay_opacity= »0.2″ label_one= »1888″ label_two= »2015″]44184____10-1 FINALecole rue du lombard[/before-after] Lille : École de la rue du Lombard, construite en 1621. (1888). ©Bibliothèque municipale de Lille. Cote : 44184, planche 10
[read more= »En savoir plus » less= »Cacher »] La longue histoire de l’Hôtel du Lombard commence en 1628 lorsqu’un Mont-de-piété (établissement de prêt sur gage) y est installé. Le bâtiment appartiendra aux Hospices de Lille puis servira de dépôt aux Archives départementales du Nord en 1803 avant leur déménagement suite à l’installation d’une école de Chimie en 1822. A l’époque de la photographie, l’école occupe toujours les lieux : c’est l’École des Arts Industriels et des Mines. En 1893 le bâtiment renferme le Musée industriel, agricole et colonial de Lille. Aujourd’hui, et depuis 2013, 29 logements sociaux y ont été aménagés. [/read]


Rue de Paris (1920)
[before-after width= »1024px » offset= »0.5″ overlay_opacity= »0.2″ label_one= »1920″ label_two= »2015″]Alb-B13-2_254a-1 FINALrue de paris[/before-after] Lille : Rue de Paris. (20 mai 1920). ©Bibliothèque Municipale de Lille. Cote : album B13, 254
[read more= »En savoir plus » less= »Cacher »] Rapidement déclarée ville ouverte et peu défendue en octobre 1914, Lille fut occupée par les Allemands lors de la première Guerre mondiale. En grande partie détruite par les bombardements successifs, la ville lancera un programme de reconstruction à partir de 1920-1921. Ouvert au concours, le réaménagement de Lille fut remporté par Émile Dubuisson, architecte et Directeur des Beaux-arts de Lille, auteur de certaines photographies présentées ici. Sur le montage, seul le bout du clocher de l’Église Saint-Maurice est reconnaissable.  [/read]


Porte de Roubaix (1888)
[before-after width= »1024px » viewer_position= »center » offset= »0.5″ overlay_opacity= »0.2″ label_one= »1888″ label_two= »2015″]44184_____8-1 FINALporte de roubaix[/before-after] Lille: Porte de Roubaix, construite en 1621, restaurée en 1875. (1888). ©Bibliothèque Municipale de Lille. Cote : 44184, planche 8
[read more= »En savoir plus » less= »Cacher »] Anciennement Porte Reneau puis Porte Saint-Maurice (du faubourg du même nom, lequel n’était pas encore compris dans les frontières de Lille), la Porte de Roubaix fut inaugurée en 1625. Comme pour la Porte de Gand, les deux arches latérales ont été percées en 1875 pour faciliter le trafic des premières voitures et du tramway.  Elle fut rénovée à l’occasion de Lille 2004, Capitale Européenne de la Culture et s’ouvre aujourd’hui sur le Parc Henri Matisse situé aux abords des gares Lille-Flandres et Lille-Europe.  [/read]


Préfecture (fin 19ème siècle)
[before-after width= »1024px » offset= »0.5″ overlay_opacity= »0.2″ label_one= »fin 19 ème » label_two= »2015″]lef0013pag090pho090-1 FINALprefecture[/before-after] Lille: La Préfecture. (fin 19ème siècle). ©Bibliothèque Municipale de Lille. Cote : Fonds Lefebvre 13, 90
[read more= »En savoir plus » less= »Cacher »] La construction de l’imposante Préfecture de Lille se termine officiellement en 1874 mais s’étale jusqu’en 1905 pour effectuer des modifications et de nouveaux aménagements. Elle fait face au tout aussi monumental Palais des Beaux-Arts sur la Place de la République (appelée Place Napoléon III jusqu’en 1870). La place est alors située au entre de la ville nouvellement élargie et s’entoure rapidement de nombreux immeubles bourgeois. Avec l’arrivée du métro on y a creusé un amphithéâtre en 1983, plus communément appelé « le cratère » par de nombreux lillois.   [/read]


Fontaine Vallon (1872-1878)
[before-after width= »512px » viewer_position= »left » offset= »0.5″ overlay_opacity= »0.2″ label_one= »1872″ label_two= »2015″]AlbE03___34-1 FINALfontaine vallon[/before-after] Alphonse Le Blondel, Lille: Fontaine Vallon, construite par l’architecte Charles Marteau. (1872-1878). ©Bibliothèque Municipale de Lille. Cote : alb E3, 34
[read more= »En savoir plus » less= »Cacher »] Érigé en 1869 en l’honneur du Préfet Vallon qui dirigea l’agrandissement de Lille avec l’annexion des communes de Wazemmes, Esquermes, Moulins et Fives, le monument fut définitivement détruit en 1963. Le bronze fut volé en 1918 par les allemands, jamais retrouvé il fut donc remplacé avant d’être fondu sous le régime de Vichy. Difficile de cadrer cet endroit comme il le fut 140 ans plus tôt tant les changements sont importants. L’endroit fait le coin entre les rues Gautier de Châtillon et Nicolas Leblanc. [/read]


Halles centrales (1870-1878)
[before-after width= »1024px » viewer_position= »center » offset= »0.5″ overlay_opacity= »0.2″ label_one= »1870″ label_two= »2015″]AlbE03___29-1 FINALhalles solferino2[/before-after] Alphonse le Blondel, Lille: Halles centrales, construites par l’architecte César Joly. (1870-1878). ©Bibliothèque Municipale de Lille. Cote : alb E3, 29
[read more= »En savoir plus » less= »Cacher »] Ouvertes en 1858 puis fermées en 1976, pendant de nombreuses années les Halles centrales n’ont plus l’utilisation qu’elles avaient d’antan, le lieu étant peu à peu déserté à partir de 1972. L’ensemble du commerce alimentaire lillois y était regroupé: viande, crémerie, boissons, fruits et légumes. Le pavillon a peu ou prou retrouvé sa vocation initiale, puisqu’un supermarché y a ouvert en 1983. A l’époque de la photographie du Blondel, le clocher de l’église du Sacré-Coeur n’est pas visible (elle fut construite en 1875, et le clocher – en béton armé – achevé en 1928). Ce qui nous permet de dater vraisemblablement la photographie d’avant 1875.  [/read]


La Grand’ Place de Lille et alentours, de 1854 à nos jours

Grand’Place, la Vieille Bourse (1869)

[before-after width= »1024px » offset= »0.5″ overlay_opacity= »0.2″ label_one= »1869″ label_two= »2015″]AlbE02___19-1 FINALgrand place vieille bourse[/before-after]Alphonse Le Blondel, Lille : La bourse vue avant l’établissement des tramways. (1869). ©Bibliothèque municipale de Lille. Cote : carton 8, 6
[read more= »En savoir plus » less= »Cacher »] La Vieille Bourse, construite entre 1652 et 1653 par Julien Destrée, a fait l’objet d’une restauration minutieuse. Son architecture est typique de l’époque, lorsque Lille était encore sous domination espagnole. Sur cette photographie d’Alphonse Le Blondel en 1869 on distingue encore l’ancien Théâtre municipal (tout à droite de l’image), lequel, ravagé par les flammes en 1903, a été rasé et remplacé par l’Opéra construit entre 1907 et 1913. L’imposant beffroi de la Chambre de Commerce et d’Industrie en arrière plan n’est pas visible, et pour cause, la CCI fut construite entre 1910 et 1921. [/read]


Cour de la Vieille Bourse (1888)
[before-after width= »512px » viewer_position= »left » offset= »0.5″ overlay_opacity= »0.2″ label_one= »1888″ label_two= »2015″]44184____20-1 FINALvieille bourse interieur[/before-after] Bourse de Lille: Vue des façades vers cour. (1888). ©Bibliothèque Municipale de Lille. Cote : 44184, planche 20
[read more= »En savoir plus » less= »Cacher »] Les bouquinistes présentent régulièrement leurs étals fournis dans la cour de la Vieille Bourse, on y danse aussi le tango en soirée avec l’association « sous les marronniers ». En 1888 néanmoins, l’ambiance y est plus solennelle avec la fière statue de Napoléon 1er, œuvre d’Henri Lemaire posée en 1853, transférée depuis aux Palais des Beaux-Arts. Sur la photographie récente on aperçoit  le beffroi de la Chambre de Commerce et d’Industrie, ou « nouvelle bourse ». [/read]


Grand’Place, Fêtes de Notre Dame de la Treille (1854)
[before-after width= »600px » viewer_position= »left » offset= »0.5″ overlay_opacity= »0.2″ label_one= »1854″ label_two= »2015″]lef0012pag083pho088(1)-1fete de la treille[/before-after] Alphonse Le Blondel, Lille: La Grande Place en 1854: Fêtes de Notre Dame de la Treille. (1854). ©Bibliothèque Municipale de Lille. Cote : Fonds Lefebvre 12, 83
[read more= »En savoir plus » less= »Cacher »] Bien qu’il fut difficile de reproduire le cadrage d’Alphonse Le Blondel, j’ai voulu travailler à partir de cette magnifique image, une des plus vieille du fonds de la Bibliothèque Municipale (plus de 160 ans). La procession annuelle en l’honneur de Notre dame de la Treille est une tradition lilloise depuis 1269. Nous sommes ici au début du Second Empire et les fêtes religieuses sont à nouveau autorisées après avoir été proscrites lors de la Révolution. Beaucoup de choses ont changé depuis, notamment l’apparition ici à gauche du bâtiment de la Voix du Nord (anciennement Grand Écho du Nord) construit en 1936, et au fond la disparition de l’imposant hôtel de ville et de son beffroi, détruits par un incendie en 1916. [/read]


Façades, Place du Théâtre (1910)
[before-after width= »1024px » offset= »0.5″ overlay_opacity= »0.2″ label_one= »1910″ label_two= »2015″]po069_001-2-1 FINALVieille bourse façade 1[/before-after] Émile Dubuisson, Lille : Place du Théâtre. (1910). ©Bibliothèque municipale de Lille. Cote : portefeuille 69, 1
[read more= »En savoir plus » less= »Cacher »] Autrement appelées Rang de Beauregard, ces façades ont été érigées entre 1685 et 1687 par Simon Vollant sur les plans de Julien Destrée et basés sur le modèle de la Vieille Bourse qu’elles jouxtent. Minutieusement restaurés, ces bâtiments donnant sur l’actuelle Place du Théâtre montrent des vitrines moins fournies qu’en 1910. Aujourd’hui, de vastes terrasses ont été installées sur la place pour accueillir les clients des restaurants et des cafés. Incontournables des visites touristiques de Lille, une dizaine de boulets de canons sont plantés dans la façade, ils y ont été figés par les propriétaires pour commémorer la résistance des habitants lors du siège de Lille de 1792 par les forces autrichiennes et prussiennes. [/read]


Entrée du Marché Saint-Nicolas (1870/1879)
[before-after width= »1024px » offset= »0.5″ overlay_opacity= »0.2″ label_one= »ca. 1870″ label_two= »2015″]AlbE03___30-1 FINALmarché saint nicolas test[/before-after] Alphonse Le Blondel, Lille : Marché Saint-Nicolas. (1870-1878). ©Bibliothèque municipale de Lille. Cote : alb E3, 30
[read more= »En savoir plus » less= »Cacher »] Aménagé en 1826 derrière la Grand’Garde, le marché Saint-Nicolas était réservé aux bouchers de la ville. Fermé depuis le début du XXème siècle, le marché est aujourd’hui occupé par le Théâtre du Nord depuis 1989. Depuis la Rue Saint-Nicolas, seule la structure métallique nous rappelle l’origine des lieux, c’est aujourd’hui l’espace de déchargement du matériel pour le Théâtre et l’entrée des artistes. [/read]